la ville de tous les dangers (harvey, illinois).

harvey est une ville située dans le comté de cook, en proche banlieue de chicago (26km), dans l'état de l'illinois aux états-unis. La ville comptait 25 282 habitants au recensement effectué en 2010. harvey est entourée par dixmoor et riverdale au nord, dolton, phoenix et la south holland à l'est, east hazel crest au sud et hazel crest, markham et posen à l'ouest. la ville est facilement accessible puisqu'elle se trouve au centre des principales autoroutes et de quatre lignes de chemin de fer nationales et multinationales. de plus, elle se trouve à proximité de deux aéroports majeurs de chicago, à savoir midway international airport et o'hare international airport.


harvey a été fondée en 1891 et était à l'origine conçue comme une ville modèle pour les valeurs chrétiennes. la ville a connu sa plus grande croissance dans les années 50 avant de connaître une période creuse dans les années 90. c'est au début des années 2000 que les choses ont changés. un couple bourgeois, fardé de leurs amis tous aussi pleins aux as, ont décidé d'élire domicile à harvey. d'après qu'ils seraient tombés amoureux du cadre qui n'avait pourtant rien d'extraordinaire. prétexte comme un autre pour parvenir à leurs fins. but bien précis de prendre possession de la ville et de la faire à leur image. et puis, avec les moyens colossaux dont ils disposaient, c'était d'une facilité déconcertante d graisser la patte de tout ce petit monde en manque de moyens. c'est ainsi que l'on a vu se construire des villas, des cottages et autres maisons capable d'accueillir ces familles au porte-feuille bien rempli. le centre commercial a été rénové de façon à ne pas avoir à se déplacer jusque chicago pour faire ses emplettes, le poste de police a profité de l'argent qu'on leur a alloué pour gonfler ses effectifs et s'équiper convenablement, l'hôpital s'est agrandit et les espaces verts se sont multipliés. bien que les riches soient au pouvoir, le slogan "une nouvelle ville qui se lève", inscrit sur le panneau d'entrée de la ville, décrit à la perfection la nature progressive d'harvey. la communauté a tenu à suivre le mouvement et à développer la diversité des origines ethniques, culturelles et sociales. ainsi, ceux qui usent et abusent de la luxure côtoient ceux qui galèrent et triment toute la journée. un fossé qui sépare le nord et le sud de la ville. guerre des clans, guerre des revenus, guerre des fringues. tout est sujet à c'qu'il y ait de la friture sur la ligne. ce n'est pourtant pas faute d'essayer de calmer la situation. en effet, le maire a lancé une série d’initiatives de nettoyage à l’échelle de la ville afin de débarrasser les rues d'harvey de la criminalité. cela va faire vingt ans et, même si l'on a pu observer une amélioration sur ce plan, il reste encore de nombreux progrès à faire. pour preuve, la ville souffre toujours de niveaux élevés de pauvreté (33,2%) et de chômage (22%).

sources = wikipedia, cityofharvey.org et notre imagination.

harvey et ses quartiers =
first ward. ici, on ne connait que la luxure et les villas démesurées. on le dévisage autant que l'on envisage. des portefeuilles débordant d'billets, le champagne qui coule à flot, sans parler des grosses voitures. c'est ici donc que sont regroupés les maîtres de la ville et plus encore. le quartier huppé, les bijoux qui valent une fortune et ces gamins qui portent l'uniforme de leur école qui coûte un bras. il n'y a pas grand chose à voir, si ce ne sont les patrouilles nombreuses des forces de l'ordre pour assurer la protection de la bourgeoisie. quartier uniquement résidentiel.
second ward. le programme y a été le plus efficace. ce quartier est en expansion constante et les conditions de vie sont tout à fait convenables. on y retrouve le centre commercial avec sa galerie marchande aux multiples boutiques. on ne va pas se mentir, c'est probablement le meilleur endroit quand il s'agit de shopping. pour ce qui est des logements, on retrouve principalement des maisons mitoyennes aux loyers abordables, ainsi que des lofts et appartements spacieux, parfaits pour les colocations.
third ward. à première vue, on pourrait penser que ce quartier est bordélique, délaissé et non entretenu. les graffitis sont trop nombreux, il y a des sculptures mises en évidence ça et là sans trop qu'on y comprenne grand chose à leur agencement ni même à leur sens. et pourtant, c'est là tout le but de la manœuvre. quartier bohème et artistique, espace culturel grandeur nature. les talents locaux exposent leurs œuvres avec à la clé un petit billet offert gracieusement par la ville. zone réputée calme dans la partie sud, c'est moins fréquentable au nord et probablement plus dépravé. les logements restent principalement des appartements aux loyers abordables.
fourth ward. enfer et damnation. le programme a été jeté aux oubliettes, les habitants le rejetant catégoriquement. maisons bancales, appartements miteux, la pauvreté y a élu domicile. les gangs sont nombreux et les trafics en tout genre sont de mise. ici, tout se passe la nuit, plus ou moins à l'abri des regards. les flics sont corrompus et il ne fait pas bon y traîner une fois que le soleil s'est couché. on s'y débrouille comme on peut et pas comme on veut. dans ce quartier, c'est la loi du plus fort ou du mieux armé, au choix.
fifth ward. le centre ville, espace de vie commune. cafés, restaurants et magasins en tous genres se rencontrent. tout comme les gens. toutes les classes sociales réunies dans un même quartier, ce qui n'a rien de bien rassurant. guerre de territoire, bataille acharnée. et le pire, c'est la nuit. les logements ne se résument qu'à des appartements, dont les loyers varient en fonction de leur taille ou encore de leur emplacement. zone de paix précaire où il règne une ambiance parfois bien trop pesante.
sixth ward. ça aurait pu devenir quelque chose de magnifique. le programme semblait fonctionner à merveille, le cadre était bucolique, il y avait de l'espoir. et puis, petit à petit, les habitants ont baissé les bras. abandon massif qui laisse le regard perplexe. maisons et appartements trop petits avec trop de désagréments que les propriétaires n'ont même plus à cœur de réparer. les loyers sont bas et le cadre a perdu de son charme. il ne reste plus que les espaces verts qui attirent le regard, le reste tombe lentement en ruine.

the adopt-a-lot program = en juillet 2003, le maire eric j. kellogg a présenté le programme adopt-a-lot afin de s’occuper de l’entretien des terrains abandonnés dans la ville. les entreprises, les élus, les citoyens, les employés municipaux, les clubs de quartier, les églises et autres groupes communautaires ont tous adopté des blocs dans la ville. une fois qu'une organisation adopte un terrain abandonné, la ville fournit la coupe de gazon initiale, ce qui facilite la tâche de l'organisation pour embellir l'espace nouvellement adopté. chaque emplacement a reçu un signe attrayant reconnaissant le nom de l'organisation ou de la personne adoptant le lot.